Voyez quel Diable d'homme avec son entretien ? |
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Question
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Quoique puisse dire Aristote et toute la Philosophie, il n'est rien d'égal au Tabac, c'est la passion des honnêtes gens, et qui vit sans tabac n'est pas digne de vivre ; non seulement il réjouit et purge les cerveaux humains, mais encore il instruit les âmes à la vertu, et leur apprend avec lui à demeurer honnête homme ; Ne voyez vous pas bien, dès qu'on en prend, de quelle manière obligeante on en use avec tout le monde, et comme on est ravi d'en donner à droite et à gauche, partout où l'on se trouve ? |
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Question
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Y a-t-il Homme de trente ans, qui paraisse plus frais, et plus vigoureux, que vous me voyez ? |
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Question
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Voyez la langue ! |
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Comment
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Voyez la langue ! À lui, non plus qu'à son Laurent, |
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Comment
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Mais au moins Monsieur, ne m'y allez pas tromper je vous prie, il y aurait de la conscience à vous, et vous voyez comme j'y vais à la bonne foi. |
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Comment
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Au moins, Monsieur, vous n'avez pas lieu de vous plaindre ; et vous voyez que je fais les choses dans l'ordre. |
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Comment
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Vous voyez qu'al le soutient. |
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Comment
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Voyez bien comme vous répondrez. |
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Comment
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Vous avez l'âme bien méchante, cependant vous voyez depuis un temps que le Vin émétique fait bruire ses fuseaux, ses miracles ont converti les plus incrédules esprits, et il n'y a pas trois semaines que j'en ai vu, moi qui vous parle, un effet merveilleux. |
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Comment
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Don Juan, vous voyez que j'ai soin de vous rendre le bien que j'ai reçu de vous, et vous pouvez par là juger du reste, et croire que je m'acquitte avec même chaleur de tout ce que je dois, et que je ne serai pas moins exact à vous payer l'injure que le bienfait ; je ne veux point vous obliger à m'expliquer ici vos sentiments, et je vous donne la liberté de penser à loisir aux résolutions que vous avez à prendre ; vous connaissez assez la grandeur de l'offense que vous nous avez faite, et je vous fais juge vous-même des réparations qu'elle demande : il est des moyens doux pour nous satisfaire, il en est de violents et sanglants ; mais enfin, quelque choix que vous fassiez, vous m'avez donné parole de me faire faire raison par Don Juan, songez à me la tenir je vous prie, et vous ressouvenez que hors d'ici je ne dois plus qu'à mon honneur. |
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Comment
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Ne soyez point surpris Don Juan de me voir à cette heure, et dans cet équipage ; C'est un motif pressant qui m'oblige à cette visite, et ce que j'ai à vous dire ne veut point du tout de retardement ; je ne viens point ici pleine de courroux, que j'ai tantôt fait éclater, et vous me voyez bien changée de ce que j'étais ce matin ; ce n'est plus cette Done Elvire qui faisait des vœux contre vous, et dont l'âme irritée ne jetait que menaces, et ne respirait que vengeance : le Ciel a banni de mon âme toutes ces indignes ardeurs que je sentais pour vous, tous ces transports tumultueux d'un attachement criminel, tous ces honteux emportements d'un amour terrestre, et grossier, et il n'a laissé dans mon cœur pour vous, qu'une flamme épurée de tout le commerce des sens, une tendresse toute sainte, un amour détaché de tout, qui n'agit point pour soi, et ne se met en peine que de votre intérêt. |
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Comment
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Vous me voyez, c'est pour toute ma vie. |
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Comment
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voyez, Monsieur, ce changement de figure. |
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Comment
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Et c'est à contrecœur qu'ici vous me voyez ; |
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Comment
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Voyez comme raisonne et répond la vilaine. |
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Comment
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Du faible que pour vous, vous voyez qu'ont les Gens ? |
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Question
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Mais si d'un œil bénin vous voyez mes hommages, |
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Comment
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Ouvrez un peu la Porte, et voyez, je vous prie, |
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Comment
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Et partout, là dehors, voyez exactement. |
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Comment
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Vous voyez votre erreur, et vous avez connu, |
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Comment
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Et vous voyez le prix dont sont payés mes soins. |
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Comment
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Hé bien, vous le voyez ; pour être trop sincère, |
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Comment
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Hé bien, vous le voyez, ma Mère, si j'ai droit ; |
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Comment
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Vous voyez, elle veut que je vous entretienne, |
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Comment
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