Sganarelle, qu'as-tu fait depuis que je ne t'ai point vu ? |
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Question
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Mon pauvre garçon, que je t'ai d'obligation ! |
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Comment
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Il est vrai je t'ai dit de trop grosses injures : |
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Comment
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Et que tu t'es acquise en tant d'occasions, |
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Comment
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À ne t'être jamais vu court d'inventions ? |
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Question
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Il t'avait accusé de discours médisants |
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Comment
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qu'il t'est aisé de condamner des choses, |
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Comment
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Et je t'ai déjà dit qu'un cœur comme le nôtre, |
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Comment
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Et, si tu n'en crois rien, dis-moi, je t'en conjure, |
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Comment
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Je ne t'en voudrai pas pour cela plus de mal : |
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Comment
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ma foi, l'on t'en fricasse |
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Comment
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Ne t'y trompe pas : tu ne sais pas encore |
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Comment
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Mais toi-même, Marquis, que t'en semble ? |
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Question
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Eh mon pauvre petit mari, je t'en prie, ouvre-moi, mon cher petit cœur. |
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Comment
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Je t'ai déjà dit vingt fois que je n'ouvrirai point, tue-toi, crève, va-t'en au diable, je ne m'en soucie pas. |
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Comment
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Je t'en ferai du moins pour un bras ou deux côtes. |
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Comment
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Après t'être souillé de cette perfidie ? |
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Question
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Il t'en doit dire assez |
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Comment
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Dis-tu pas qu'on t'a dit, qu'il s'appelle Valère. |
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Comment
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Va je n'oublierai rien, je t'en donne assurance. |
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Comment
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Quoi, Cousine, personne ne t'est venu rendre visite ? |
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Question
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Tu ne languiras pas longtemps, je t'en réponds, |
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Comment
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Tu t'allais renfermer lorsque je t'ai laissée ; |
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Comment
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T'es-tu de ce chapeau pour toujours emparé ? |
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Question
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T'y souffrît en repos jusques à demain jour. |
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Comment
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