Oh Piarrot, ce n'est pas ce que tu penses, ce Monsieur veut m'épouser, et tu ne dois pas te bouter en colère. |
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C'était trop hasarder ; mais je dois cette nuit, |
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Et je dois au signal voir ouvrir la fenêtre, |
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la partie est trop inégale, et je ne dois pas souffrir cette lâcheté. |
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Cet espoir est bien doux, Monsieur, à des cœurs offensés ; mais après ce que je vous dois ce me serait une trop sensible douleur que vous fussiez de la partie. |
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Don Juan, vous voyez que j'ai soin de vous rendre le bien que j'ai reçu de vous, et vous pouvez par là juger du reste, et croire que je m'acquitte avec même chaleur de tout ce que je dois, et que je ne serai pas moins exact à vous payer l'injure que le bienfait ; je ne veux point vous obliger à m'expliquer ici vos sentiments, et je vous donne la liberté de penser à loisir aux résolutions que vous avez à prendre ; vous connaissez assez la grandeur de l'offense que vous nous avez faite, et je vous fais juge vous-même des réparations qu'elle demande : il est des moyens doux pour nous satisfaire, il en est de violents et sanglants ; mais enfin, quelque choix que vous fassiez, vous m'avez donné parole de me faire faire raison par Don Juan, songez à me la tenir je vous prie, et vous ressouvenez que hors d'ici je ne dois plus qu'à mon honneur. |
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Non, non, je sais ce que je vous dois, et je ne veux point qu'on mette de différence entre nous deux. |
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Ne sais-je pas bien que je vous dois. |
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Oui, vous me voyez revenu de toutes mes erreurs, je ne suis plus le même d'hier au soir, et le Ciel tout d'un coup a fait un changement qui va surprendre tout le monde, il a touché mon âme et dessillé mes yeux, et je regarde avec horreur le long dérèglement où j'ai été, et les désordres criminels de la vie que j'ai menée ; j'en repasse dans mon esprit toutes les abominations, et m'étonne comme le Ciel les a pu souffrir si longtemps, et n'a pas vingt fois sur ma tête laissé tomber les coups de sa justice redoutable ; je vois les grâces que sa bonté m'a faites en ne punissant point mes crimes, et je prétends en profiter comme je dois, faire éclater aux yeux de tout le monde un soudain changement de vie, réparer le scandale de mes actions passées, et m'efforcer d'en obtenir du Ciel une pleine rémission ; c'est à quoi je vais travailler, et je vous prie, Monsieur, de vouloir bien contribuer à ce dessein, et de m'aider vous-même à faire un choix d'une personne qui me serve de guide, et sous la conduite de qui je puisse marcher sûrement dans le chemin où je vais entrer. |
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Monsieur cette dernière-ci m'importe, et je ne puis m'empêcher de parler, faites-moi tout ce qu'il vous plaira, battez-moi, assommez-moi de coups, tuez-moi si vous voulez, il faut que je décharge mon cœur, et qu'en valet fidèle je vous dise ce que je dois. |
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Et je vous dois beaucoup, pour toutes ces bontés. |
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Jusqu'à me plaindre au Ciel de ce que je vous dois : |
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Je sais combien je dois vous paraître coupable, |
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Je dois aux yeux d'Alcmène un Portrait Militaire |
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Soupçonnez-moi de tout, Élise, plutôt que de manquer à ce que je vous dois. |
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Que c'est un mariage, Madame, où vous vous imaginez bien que je dois avoir de la répugnance ; que vous n'ignorez pas, sachant ce que je suis, comme il choque mes intérêts ; et que vous voulez bien enfin que je vous dise, avec la permission de mon Père, que si les choses dépendaient de moi, cet hymen ne se ferait point. |
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Je dois vous être un Objet odieux. |
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Que je vous fais commettre, et je dois me haïr… |
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Monsieur, je sais le respect que je vous dois. |
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Voyons un peu ce que je vous dois. |
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Monstre qui dois me déchirer ; |
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Vous dis-je plus que je ne dois, |
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Ne me consulte plus sur ce que je me dois. |
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Je défends, comme je dois, un Homme d'honneur qu'on offense. |
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Tenez, Monsieur, voilà votre Fille que j'ai tirée de force d'entre les mains de l'Homme avec qui elle s'enfuyait ; non pas pour l'amour d'elle, mais pour votre seule considération : car après l'action qu'elle a faite, je dois la mépriser, et me guérir absolument de l'amour que j'avais pour elle. |
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