remèdes

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Ce n'est pas qu'on doive mépriser un médecin qui n'aurait pas rendu la santé à son malade, parce qu'elle ne dépend pas absolument de ses remèdes, ni de son savoir : Interdum docta plus valet arte malum. Comment
Et quels remèdes encore leur as-tu ordonnés ? Question
Ils n'ont pas plus de part que toi aux guérisons des malades, et tout leur art est pure grimace, ils ne font rien que recevoir la gloire des heureux succès, et tu peux profiter comme eux du bonheur du malade, et voir attribuer à tes remèdes tout ce qui peut venir des faveurs du hasard, et des forces de la nature. Comment
On ne savait plus que lui ordonner, et tous les remèdes ne faisaient rien ; on s'avisa à la fin de lui donner de l'émétique. Comment
Tous mes Remèdes ; toute ma Science, toute ma Capacité est à votre service, et... Comment
Vous êtes rétive aux Remèdes : mais nous saurons vous soumettre à la Raison. Comment
Ne vous mettez pas en peine : j'ai des Remèdes qui se moquent de tout, et je l'attends à l'Agonie. Comment
Oui, laissez-moi faire, j'ai des Remèdes pour tout : et notre Apothicaire nous servira pour cette Cure. Comment
Oui, il suit toujours le grand chemin, le grand chemin, et ne va point chercher midi à quatorze heures ; et pour tout l'or du monde, il ne voudrait pas avoir guéri une Personne avec d'autres remèdes que ceux que la Faculté permet. Comment
Ce n'est pas parce que nous sommes grands Amis, que j'en parle ; mais il y a plaisir, il y a plaisir d'être son Malade ; et j'aimerais mieux mourir de ses remèdes, que de guérir de ceux d'un autre : car quoi qui puisse arriver, on est assuré que les choses sont toujours dans l'ordre ; et quand on meurt sous sa conduite, vos Héritiers n'ont rien à vous reprocher. Comment
Ce n'est pas ma faute ; je lui donne des remèdes, que ne guérit-il ? Question
Comme ainsi soit qu'on ne puisse guérir une maladie, qu'on ne la connaisse parfaitement, et qu'on ne la puisse parfaitement connaître, sans en bien établir l'idée particulière et la véritable espèce, par ses signes diagnostiques et prognostiques ; vous me permettrez, Monsieur notre Ancien, d'entrer en considération de la maladie dont il s'agit, avant que de toucher à la thérapeutique et aux remèdes qu'il nous conviendra faire pour la parfaite curation d'icelle.Je dis donc, Monsieur, avec votre permission, que notre Malade ici présent, est malheureusement attaqué, affecté, possédé, travaillé de cette sorte de folie que nous nommons fort bien, mélancolie hypocondriaque, espèce de folie très fâcheuse, et qui ne demande pas moins qu'un Esculape comme vous, consommé dans notre Art ; vous, dis-je, qui avez blanchi, comme on dit, sous le harnois, et auquel il en a tant passé par les mains de toutes les façons.Je l'appelle mélancolie hypocondriaque, pour la distinguer des deux autres ; car le célèbre Galien établit doctement à son ordinaire trois espèces de cette maladie, que nous nommons mélancolie, ainsi appelée non seulement par les Latins, mais encore par les Grecs ; ce qui est bien à remarquer pour notre affaire : La première, qui vient du propre vice du cerveau ; la seconde, qui vient de tout le sang, fait et rendu atrabilaire ; la troisième, appelée hypocondriaque, qui est la nôtre, laquelle procède du vice de quelque partie du bas-ventre, et de la région inférieure, mais particulièrement de la rate, dont la chaleur et l'inflammation porte au cerveau de notre Malade beaucoup de fuligines épaisses et crasses, dont la vapeur noire et maligne cause dépravation aux fonctions de la faculté princesse, et fait la maladie dont par notre raisonnement il est manifestement atteint et convaincu.Qu'ainsi ne soit, pour diagnostique incontestable de ce que je dis, vous n'avez qu'à considérer ce grand sérieux que vous voyez ; cette tristesse accompagnée de crainte et de défiance, signes pathognomoniques et individuels de cette maladie, si bien marquée chez le Divin vieillard Hippocrate ; cette physionomie, ces yeux rouges et hagards, cette grande barbe, cette habitude du corps, menue, grêle, noire et velue, lesquels signes le dénotent très affecté de cette maladie, procédante du vice des hypocondres ; laquelle maladie par laps de temps naturalisée, envieillie, habituée, et ayant pris droit de bourgeoisie chez lui, pourrait bien dégénérer, ou en manie, ou en phtisie, ou en apoplexie, ou même en fine frénésie et fureur.Tout ceci supposé, puisqu'une maladie bien connue est à demi guérie, car ignoti nulla est curatio morbi, il ne vous sera pas difficile de convenir des remèdes que nous devons faire à Monsieur.Premièrement, pour remédier à cette pléthore obturante, et à cette cacochymie luxuriante par tout le corps, je suis d'avis qu'il soit phlébotomisé libéralement ; c'est-à-dire que les saignées soient fréquentes et plantureuses : En premier lieu de la basilique, puis de la céphalique, et même si le mal est opiniâtre, de lui ouvrir la veine du front, et que l'ouverture soit large, afin que le gros sang puisse sortir ; et en même temps, de le purger, désopiler, et évacuer par purgatifs propres et convenables ; c'est-à-dire par cholagogues, mélanogogues, et cætera ; et comme la véritable source de tout le mal est ou une humeur crasse et féculente, ou une vapeur noire et grossière qui obscurcit, infecte et salit les esprits animaux, il est à propos ensuite qu'il prenne un bain d'eau pure et nette, avec force petit-lait clair, pour purifier par l'eau la féculence de l'humeur crasse, et éclaircir par le lait clair la noirceur de cette vapeur ; mais avant toute chose, je trouve qu'il est bon de le réjouir par agréables Conversations, Chants et Instruments de Musique, à quoi il n'y a pas d'inconvénient de joindre des Danseurs, afin que leurs mouvements, disposition et agilité puissent exciter et réveiller la paresse de ses esprits engourdis, qui occasionne l'épaisseur de son sang, d'où procède la maladie.Voilà les remèdes que j'imagine, auxquels pourront être ajoutés beaucoup d'autres meilleurs par Monsieur notre Maître et Ancien, suivant l'expérience, jugement, lumière et suffisance qu'il s'est acquise dans notre Art.Dixi. Comment
Oui, Monsieur, vous avez dépeint fort graphiquement, graphice depinxisti, tout ce qui appartient à cette maladie ; il ne se peut rien de plus doctement, sagement, ingénieusement conçu, pensé, imaginé, que ce que vous avez prononcé au sujet de ce mal, soit pour la diagnose, ou la prognose, ou la thérapie ; et il ne me reste rien ici, que de féliciter Monsieur, d'être tombé entre vos mains, et de lui dire qu'il est trop heureux d'être fou, pour éprouver l'efficace et la douceur des remèdes que vous avez si judicieusement proposés : Je les approuve tous, manibus et pedibus descendo in tuam sententiam.Tout ce que j'y voudrais, c'est de faire les saignées et les purgations en nombre impair, Numero Deus impari gaudet : de prendre le lait clair avant le bain ; de lui composer un fronteau où il entre du sel ; le sel est symbole de la sagesse : de faire blanchir les murailles de sa chambre, pour dissiper les ténèbres de ses esprits, album est disgregativum visus, et de lui donner tout à l'heure un petit Lavement, pour servir de prélude et d'introduction à ces judicieux remèdes, dont s'il a à guérir, il doit recevoir du soulagement. Comment
Fasse le Ciel que ces remèdes, Monsieur, qui sont les vôtres, réussissent au Malade selon notre intention. Comment
Mon Père et ma Mère n'ont jamais voulu de remèdes, et ils sont morts tous deux sans l'assistance des Médecins. Comment
Il a forcé tous les obstacles que j'avais mis ; et s'est dérobé aux remèdes que je commençais de lui faire. Comment
C'est être bien ennemi de soi-même, que de fuir des remèdes aussi salutaires que les vôtres. Comment
Il est lié et engagé à mes remèdes, et je veux le faire saisir où je le trouverai, comme Déserteur de la Médecine, et Infracteur de mes Ordonnances. Comment
Vous avez raison, vos remèdes étaient un coup sûr, et c'est de l'argent qu'il vous vole. Comment
Votre prétendu Gendre a été constitué mon Malade : Sa Maladie qu'on m'a donné à guérir, est un meuble qui m'appartient, et que je compte entre mes effets ; et je vous déclare que je ne prétends point qu'il se marie, qu'au préalable il n'ait satisfait à la Médecine, et subi les remèdes que je lui ai ordonnés. Comment