| Hé bien, puisque vous voulez que je parle d'autre façon ; souffrez, Madame, que je me mette ici à la place de mon Père ; et que je vous avoue, que je n'ai rien vu dans le monde de si charmant que vous ; que je ne conçois rien d'égal au bonheur de vous plaire ; et que le titre de votre Époux est une gloire, une félicité, que je préférerais aux destinées des plus grands Princes de la Terre. |
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| Souffrez que mon Cœur… |
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| Souffrez que mon Cœur… Non, ne suivez point mes pas. |
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| Mais souffrez que mon Cœur s'en défende à vos yeux ; |
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| Mon Dieu, Éraste, contentez-vous de ce que je fais maintenant, et n'allez point
tenter sur l'avenir les résolutions de mon cœur : ne fatiguez point mon devoir par les
propositions d'une fâcheuse extrémité dont peut-être n'aurons-nous pas besoin ; et
s'il y faut venir, souffrez au moins que j'y sois entraînée par la suite des
choses. |
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| Souffrez que j'obéisse à qui m'envoie ici, |
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| Souffrez que je vous embrasse, et que… |
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| Souffrez que je l'embrasse, et que je lui témoigne… |
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| Souffrez que mes Sœurs soient témoins |
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| Souffrez que je vous en conjure. |
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| Et souffrez que son choix règle notre querelle. |
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| Mais le voici, souffrez qu'un peu je le dispose, |
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| Souffrez, Madame, qu'en enrageant, nous puissions voir ici le reste du spectacle. |
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| Souffrez que, vous partis, je garde la maison. |
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| vous souffrez des impies, |
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| Vous souffrez des meurtriers, vous souffrez des brutaux |
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| Souffrez que j'abandonne un moment cette place, |
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| Monsieur, souffrez que je parle à cette heure, |
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| Taisez-vous, méchant homme, ou souffrez que je sorte. |
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