III01-78

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III01-78

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Monsieur, puisque vous le voulez, je vous dirai franchement qu'on se moque partout de vous ; qu'on nous jette de tous côtés cent brocards à votre sujet ; et que l'on n'est point plus ravi, que de vous tenir au cul et aux chausses, et de faire sans cesse des contes de votre lésine.
L'un dit que vous faites imprimer des Almanachs particuliers, où vous faites doubler les Quatre-temps, et les vigiles, afin de profiter des jeûnes, où vous obligez votre monde.
L'autre, que vous avez toujours une querelle toute prête à faire à vos valets dans le temps des Étrennes, ou de leur sortie d'avec vous, pour vous trouver une raison de ne leur donner rien.
Celui-là conte qu'une fois vous fîtes assigner le Chat d'un de vos Voisins, pour vous avoir mangé un reste d'un gigot de Mouton.
Celui-ci, que l'on vous surprit une nuit, en venant dérober vous-même l'avoine de vos Chevaux ; et que votre cocher, qui était celui d'avant moi, vous donna dans l'obscurité je ne sais combien de coups de bâton dont vous ne voulûtes rien dire.
Enfin voulez-vous que je vous dise, on ne saurait aller nulle part où l'on ne vous entende accommoder de toutes pièces.
Vous êtes la fable et la risée de tout le monde, et jamais on ne parle de vous, que sous les noms d'avare, de ladre, de vilain, et de fesse-mathieu.

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<p class="speaker">Maître Jacques</p>
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Monsieur, puisque vous le voulez, je vous dirai franchement qu'on se moque partout de vous ; qu'on nous jette de tous côtés cent brocards à votre sujet ; et que l'on n'est point plus ravi, que de vous tenir au cul et aux chausses, et de faire sans cesse des contes de votre lésine.
L'un dit que vous faites imprimer des Almanachs particuliers, où vous faites doubler les Quatre-temps, et les vigiles, afin de profiter des jeûnes, où vous obligez votre monde.
L'autre, que vous avez toujours une querelle toute prête à faire à vos valets dans le temps des Étrennes, ou de leur sortie d'avec vous, pour vous trouver une raison de ne leur donner rien.
Celui-là conte qu'une fois vous fîtes assigner le Chat d'un de vos Voisins, pour vous avoir mangé un reste d'un gigot de Mouton.
Celui-ci, que l'on vous surprit une nuit, en venant dérober vous-même l'avoine de vos Chevaux ; et que votre cocher, qui était celui d'avant moi, vous donna dans l'obscurité je ne sais combien de coups de bâton dont vous ne voulûtes rien dire.
Enfin voulez-vous que je vous dise, on ne saurait aller nulle part où l'on ne vous entende accommoder de toutes pièces.
Vous êtes la fable et la risée de tout le monde, et jamais on ne parle de vous, que sous les noms d'avare, de ladre, de vilain, et de fesse-mathieu. </p>
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Monsieur, puisque vous le voulez, je vous dirai franchement qu'on se moque partout de vous ; qu'on nous jette de tous côtés cent brocards à votre sujet ; et que l'on n'est point plus ravi, que de vous tenir au cul et aux chausses, et de faire sans cesse des contes de votre lésine. Comment
L'un dit que vous faites imprimer des Almanachs particuliers, où vous faites doubler les Quatre-temps, et les vigiles, afin de profiter des jeûnes, où vous obligez votre monde. Comment
L'autre, que vous avez toujours une querelle toute prête à faire à vos valets dans le temps des Étrennes, ou de leur sortie d'avec vous, pour vous trouver une raison de ne leur donner rien. Comment
Celui-là conte qu'une fois vous fîtes assigner le Chat d'un de vos Voisins, pour vous avoir mangé un reste d'un gigot de Mouton. Comment
Celui-ci, que l'on vous surprit une nuit, en venant dérober vous-même l'avoine de vos Chevaux ; et que votre cocher, qui était celui d'avant moi, vous donna dans l'obscurité je ne sais combien de coups de bâton dont vous ne voulûtes rien dire. Comment
Enfin voulez-vous que je vous dise, on ne saurait aller nulle part où l'on ne vous entende accommoder de toutes pièces. Comment
Vous êtes la fable et la risée de tout le monde, et jamais on ne parle de vous, que sous les noms d'avare, de ladre, de vilain, et de fesse-mathieu. Comment
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Monsieur, puisque vous le voulez, je vous dirai franchement qu'on se moque partout de vous ; qu'on nous jette de tous côtés cent brocards à votre sujet ; et que l'on n'est point plus ravi, que de vous tenir au cul et aux chausses, et de faire sans cesse des contes de votre lésine. Comment
L'un dit que vous faites imprimer des Almanachs particuliers, où vous faites doubler les Quatre-temps, et les vigiles, afin de profiter des jeûnes, où vous obligez votre monde. Comment
L'autre, que vous avez toujours une querelle toute prête à faire à vos valets dans le temps des Étrennes, ou de leur sortie d'avec vous, pour vous trouver une raison de ne leur donner rien. Comment
Celui-là conte qu'une fois vous fîtes assigner le Chat d'un de vos Voisins, pour vous avoir mangé un reste d'un gigot de Mouton. Comment
Celui-ci, que l'on vous surprit une nuit, en venant dérober vous-même l'avoine de vos Chevaux ; et que votre cocher, qui était celui d'avant moi, vous donna dans l'obscurité je ne sais combien de coups de bâton dont vous ne voulûtes rien dire. Comment
Enfin voulez-vous que je vous dise, on ne saurait aller nulle part où l'on ne vous entende accommoder de toutes pièces. Comment
Vous êtes la fable et la risée de tout le monde, et jamais on ne parle de vous, que sous les noms d'avare, de ladre, de vilain, et de fesse-mathieu. Comment