Oui, c'est-à-dire qu'alle est enflée par tout, et l'an dit que c'est quantité de sériosités qu'alle a dans le Corps, et que son Foie, son Ventre, ou sa Rate, comme vous voudrais l'appeler, au glieu de faire du sang, ne fait plus que de L'iau. |
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Vous dites que votre Mère est malade d'Hydropisie, qu'elle est enflée par tout le corps, qu'elle a la Fièvre, avec des Douleurs dans les jambes : et qu'il lui prend, parfois, des Syncopes, et des Convulsions, c'est-à-dire des Évanouissements. |
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Elle faisait fondre chacun en larmes, en se jetant amoureusement sur le corps de cette Mourante, qu'elle appelait sa chère Mère ; et il n'y avait Personne qui n'eût l'âme percée, de voir un si bon naturel. |
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Dressez votre corps. |
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Quand vous portez la Botte, Monsieur, il faut que l'Épée parte la première, et que le corps soit bien effacé. |
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Je vous l'ai déjà dit ; tout le secret des Armes ne consiste qu'en deux choses, à donner, et à ne point recevoir : Et comme je vous fis voir l'autre jour par raison démonstrative, il est impossible que vous receviez, si vous savez détourner l'Épée de votre ennemi de la ligne de votre corps ; ce qui ne dépend seulement que d'un petit mouvement du poignet ou en dedans, ou en dehors. |
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Comme ainsi soit qu'on ne puisse guérir une maladie, qu'on ne la connaisse parfaitement, et qu'on ne la puisse parfaitement connaître, sans en bien établir l'idée particulière et la véritable espèce, par ses signes diagnostiques et prognostiques ; vous me permettrez, Monsieur notre Ancien, d'entrer en considération de la maladie dont il s'agit, avant que de toucher à la thérapeutique et aux remèdes qu'il nous conviendra faire pour la parfaite curation d'icelle.Je dis donc, Monsieur, avec votre permission, que notre Malade ici présent, est malheureusement attaqué, affecté, possédé, travaillé de cette sorte de folie que nous nommons fort bien, mélancolie hypocondriaque, espèce de folie très fâcheuse, et qui ne demande pas moins qu'un Esculape comme vous, consommé dans notre Art ; vous, dis-je, qui avez blanchi, comme on dit, sous le harnois, et auquel il en a tant passé par les mains de toutes les façons.Je l'appelle mélancolie hypocondriaque, pour la distinguer des deux autres ; car le célèbre Galien établit doctement à son ordinaire trois espèces de cette maladie, que nous nommons mélancolie, ainsi appelée non seulement par les Latins, mais encore par les Grecs ; ce qui est bien à remarquer pour notre affaire : La première, qui vient du propre vice du cerveau ; la seconde, qui vient de tout le sang, fait et rendu atrabilaire ; la troisième, appelée hypocondriaque, qui est la nôtre, laquelle procède du vice de quelque partie du bas-ventre, et de la région inférieure, mais particulièrement de la rate, dont la chaleur et l'inflammation porte au cerveau de notre Malade beaucoup de fuligines épaisses et crasses, dont la vapeur noire et maligne cause dépravation aux fonctions de la faculté princesse, et fait la maladie dont par notre raisonnement il est manifestement atteint et convaincu.Qu'ainsi ne soit, pour diagnostique incontestable de ce que je dis, vous n'avez qu'à considérer ce grand sérieux que vous voyez ; cette tristesse accompagnée de crainte et de défiance, signes pathognomoniques et individuels de cette maladie, si bien marquée chez le Divin vieillard Hippocrate ; cette physionomie, ces yeux rouges et hagards, cette grande barbe, cette habitude du corps, menue, grêle, noire et velue, lesquels signes le dénotent très affecté de cette maladie, procédante du vice des hypocondres ; laquelle maladie par laps de temps naturalisée, envieillie, habituée, et ayant pris droit de bourgeoisie chez lui, pourrait bien dégénérer, ou en manie, ou en phtisie, ou en apoplexie, ou même en fine frénésie et fureur.Tout ceci supposé, puisqu'une maladie bien connue est à demi guérie, car ignoti nulla est curatio morbi, il ne vous sera pas difficile de convenir des remèdes que nous devons faire à Monsieur.Premièrement, pour remédier à cette pléthore obturante, et à cette cacochymie luxuriante par tout le corps, je suis d'avis qu'il soit phlébotomisé libéralement ; c'est-à-dire que les saignées soient fréquentes et plantureuses : En premier lieu de la basilique, puis de la céphalique, et même si le mal est opiniâtre, de lui ouvrir la veine du front, et que l'ouverture soit large, afin que le gros sang puisse sortir ; et en même temps, de le purger, désopiler, et évacuer par purgatifs propres et convenables ; c'est-à-dire par cholagogues, mélanogogues, et cætera ; et comme la véritable source de tout le mal est ou une humeur crasse et féculente, ou une vapeur noire et grossière qui obscurcit, infecte et salit les esprits animaux, il est à propos ensuite qu'il prenne un bain d'eau pure et nette, avec force petit-lait clair, pour purifier par l'eau la féculence de l'humeur crasse, et éclaircir par le lait clair la noirceur de cette vapeur ; mais avant toute chose, je trouve qu'il est bon de le réjouir par agréables Conversations, Chants et Instruments de Musique, à quoi il n'y a pas d'inconvénient de joindre des Danseurs, afin que leurs mouvements, disposition et agilité puissent exciter et réveiller la paresse de ses esprits engourdis, qui occasionne l'épaisseur de son sang, d'où procède la maladie.Voilà les remèdes que j'imagine, auxquels pourront être ajoutés beaucoup d'autres meilleurs par Monsieur notre Maître et Ancien, suivant l'expérience, jugement, lumière et suffisance qu'il s'est acquise dans notre Art.Dixi. |
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La Physique est celle qui explique les principes des choses naturelles, et les propriétés du Corps ; Qui discourt de la nature des Éléments, des Métaux, des Minéraux, des Pierres, des Plantes, et des Animaux, et nous enseigne les causes de tous les Météores, l'Arc-en-ciel, les Feux volants, les Comètes, les Éclairs, le Tonnerre, la Foudre, la Pluie, la Neige, la Grêle, les Vents, et les Tourbillons. |
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Comment
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Oui, Coquin, je sais le trait que tu m'as joué, on vient de me l'apprendre ; et tu ne croyais pas peut-être que l'on me dût révéler ce secret : mais je veux en avoir la confession de ta propre bouche, ou je vais te passer cette épée au travers du corps. |
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Comment
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Passez-moi votre épée au travers du corps. |
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Aussi l'est-il, et il s'en est fui de chez moi, après y avoir été mis ; mais je vous défends de la part de la Médecine, de procéder au mariage que vous avez conclu, que je ne l'aie dûment préparé pour cela, et mis en état de procréer des Enfants bien conditionnés et de corps et d'esprit. |
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Comment
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Me vouloir passer son épée au travers du corps ! |
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Tiens ; Raison démonstrative, La ligne du corps. |
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De l'Épée au travers du Corps. |
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Et voulez-vous que je possède un Corps, dont un autre possédera le cœur ? |
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Question
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Vous l'aurez pour époux, j'en réponds corps pour corps. |
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Qui dans ce corps de glace êtes encor de flamme, |
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son corps est tout glacé, |
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De même que le corps est suivi de son ombre, |
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Peut-être la statue a le démon au corps, |
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Un corps que rien n'anime avoir du mouvement ! |
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Ces moteurs éternels du corps de l'univers, |
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Pour me briser le corps, pour me rompre la tête, |
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Comment
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Enfin, lorsque du corps elle s'est séparée, |
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Comment
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Du corps où si longtemps on l'a vu se tenir ? |
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Question
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