| Songez à vous tantôt, Léandre fait parti |
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| Baste, songez à vous, dans ce nouveau dessein ; |
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| Mais, vous ne songez pas en tenant ce langage, |
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| Et songez que les nœuds du sacré mariage… |
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| Songez que votre bras, Comte, m'est nécessaire ; |
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| Songez que par ce choix vous allez vous prescrire |
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| Et surtout désormais songez bien à quel prix |
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| La dupe vient, songez à ce qu'il vous faut dire. |
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| Songez à me répondre, et laissons la fadaise. |
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| Morbleu, Messieurs, taisez-vous, quand Dieu ne vous a pas donné la connaissance d'une chose ; n'apprêtez point à rire à ceux qui vous entendent parler ; et songez qu'en ne disant mot, on croira, peut-être, que vous êtes d'habiles gens. |
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| Songez qu'en vous faisant moitié de ma personne ; |
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| Taisez-vous, et songez aux choses que vous dites. |
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| Seigneur Docteur, ne songez plus à tout cela. |
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| Aussi vrai, Monsieur, je ne sais comment vous faites quand vous parlez, ce que vous dites me fait aise, et j'aurais toutes les envies du monde de vous croire, mais on m'a toujours dit qu'il ne faut jamais croire les Monsieurs, et que vous autres Courtisans vous êtes des enjôleurs qui ne songez qu'à abuser les filles. |
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| Songez à quels périls votre dessein vous livre. |
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| Cessez de m'interrompre, et songez à vous taire, |
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| Don Juan, vous voyez que j'ai soin de vous rendre le bien que j'ai reçu de vous, et vous pouvez par là juger du reste, et croire que je m'acquitte avec même chaleur de tout ce que je dois, et que je ne serai pas moins exact à vous payer l'injure que le bienfait ; je ne veux point vous obliger à m'expliquer ici vos sentiments, et je vous donne la liberté de penser à loisir aux résolutions que vous avez à prendre ; vous connaissez assez la grandeur de l'offense que vous nous avez faite, et je vous fais juge vous-même des réparations qu'elle demande : il est des moyens doux pour nous satisfaire, il en est de violents et sanglants ; mais enfin, quelque choix que vous fassiez, vous m'avez donné parole de me faire faire raison par Don Juan, songez à me la tenir je vous prie, et vous ressouvenez que hors d'ici je ne dois plus qu'à mon honneur. |
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| Non vous dis-je, ne perdons point de temps en discours superflus, laissez-moi vite aller, ne faites aucune instance pour me conduire, et songez seulement à profiter de mon avis. |
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| Songez donc, je vous prie, à revenir bientôt. |
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| Ne songez qu'au pardon qu'il prescrit des offenses ; |
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| Et songez qu'il vaut mieux encor qu'il en mésuse, |
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| Et que vous ne songez à l'aller dénoncer, |
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| Valère, ne bougez d'ici, je vous prie ; et songez seulement à vous bien mettre dans l'esprit de mon Père. |
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| Allez, songez à mieux traiter une Demoiselle bien née, et prenez garde désormais à ne plus faire de pareilles bévues. |
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| Si vous vous en souvenez, songez donc à parler d'elle avec plus de respect. |
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