Oui, je prétends, ma Fille, |
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Oui, c'est l'habit d'un vieux Médecin qui a été laissé en gage au lieu où je l'ai pris et il m'en a coûté de l'argent pour l'avoir. |
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Oui, oui, vous nous contez une plaisante Histoire. |
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Oui, oui. |
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Oui. |
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Oui, c'est lui qui le dit ; et cette vanité, |
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Oui, mais sans y vouloir entrer, et nous nous voyons obligés, mon frère et moi, à tenir la campagne pour une de ces fâcheuses affaires qui réduisent les Gentilshommes à se sacrifier eux et leur famille à la sévérité de leur honneur, puisque enfin le plus doux succès en est toujours funeste, et que si l'on ne quitte pas la vie on est contraint de quitter le Royaume, et c'est en quoi je trouve la condition d'un Gentilhomme malheureuse de ne pouvoir point s'assurer sur toute la prudence et toute l'honnêteté de sa condition, d'être asservi par les lois de l'honneur au dérèglement de la conduite d'autrui, et de voir sa vie, son repos et ses biens dépendre de la fantaisie du premier téméraire qui s'avisera de lui faire une de ces injures pour qui un honnête homme doit périr. |
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Oui, ma bile s'échauffe à toutes ces fadaises, |
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Oui je suis Don Juan moi-même, et l'avantage du nombre ne m'obligera pas à vouloir déguiser mon nom. |
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Oui, mais ma passion est usée pour Done Elvire et l'engagement ne compatit point avec mon humeur ; j'aime la liberté en amour, tu le sais, et je ne saurais me résoudre à renfermer mon cœur entre quatre murailles, je te l'ai dit vingt fois, j'ai une pente naturelle à me laisser aller à tout ce qui m'attire, mon cœur est à toutes les belles, et c'est à elles à le prendre tour à tour, et à le garder tant qu'elles pourront ; mais quel est le superbe édifice que je vois entre ces arbres. |
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Oui, d'une ardeur extrême. |
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Oui, sérieusement ; |
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Oui, mais… |
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Oui. |
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Oui. |
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Oui. |
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Oui, oui, permis à moi ; mais mon âme offensée |
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Oui. |
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Oui. |
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Oui. |
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Oui. |
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Oui ma foi, il faut s'amender encor vingt ou trente ans de cette vie-ci, et puis nous songerons à nous. |
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Oui, vous me voyez revenu de toutes mes erreurs, je ne suis plus le même d'hier au soir, et le Ciel tout d'un coup a fait un changement qui va surprendre tout le monde, il a touché mon âme et dessillé mes yeux, et je regarde avec horreur le long dérèglement où j'ai été, et les désordres criminels de la vie que j'ai menée ; j'en repasse dans mon esprit toutes les abominations, et m'étonne comme le Ciel les a pu souffrir si longtemps, et n'a pas vingt fois sur ma tête laissé tomber les coups de sa justice redoutable ; je vois les grâces que sa bonté m'a faites en ne punissant point mes crimes, et je prétends en profiter comme je dois, faire éclater aux yeux de tout le monde un soudain changement de vie, réparer le scandale de mes actions passées, et m'efforcer d'en obtenir du Ciel une pleine rémission ; c'est à quoi je vais travailler, et je vous prie, Monsieur, de vouloir bien contribuer à ce dessein, et de m'aider vous-même à faire un choix d'une personne qui me serve de guide, et sous la conduite de qui je puisse marcher sûrement dans le chemin où je vais entrer. |
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Oui ; mais vous… |
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Oui ; mais vous… C'est Horace. |
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