De dérober sa vie à l'effort de ma rage. |
|
Comment
|
Renoncer à la vie, est beaucoup moins fâcheux. |
|
Comment
|
Les moyens glorieux de sortir de la vie, |
|
Comment
|
Quand il faudra changer sa manière de vie. |
|
Comment
|
Comme si j'étais fille à supporter la vie, |
|
Comment
|
Et plutôt qu'être à l'autre, on m'ôterait la vie ; |
|
Comment
|
Ce sont chagrins mêlés aux plaisirs de la vie. |
|
Comment
|
D'avoir toute sa vie une bête avec soi, |
|
Comment
|
Au contraire, leur sévérité mystérieuse, et leurs grimaces affectées irritent la censure de tout le monde, contre les actions de leur vie. |
|
Comment
|
Me dire absolument qu'elle perdra la vie, |
|
Comment
|
Je n'ai pas grande peine à le comprendre moi, et si tu connaissais le pèlerin, tu trouverais la chose assez facile pour lui ; je ne dis pas qu'il ait changé de sentiments pour Done Elvire, je n'en ai point de certitude encore ; tu sais que par son ordre je partis avant lui, et depuis son arrivée, il ne m'a point entretenu ; mais par précaution je t'apprends inter nos, que tu vois en Don Juan mon Maître le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté, un enragé, un chien, un Diable, un Turc, un hérétique, qui ne croit ni Ciel ni Saint, ni Dieu, ni loup-garou, qui passe cette vie en véritable bête brute, en pourceau d'Épicure, en vrai Sardanapale, ferme l'oreille à toutes les remontrances Chrétiennes qu'on lui peut faire, et traite de billevesées tout ce que nous croyons ; tu me dis qu'il a épousé ta Maitresse, crois qu'il aurait plus fait pour contenter sa passion, et qu'avec elle il aurait encore épousé toi, son chien et son chat ; un mariage ne lui coûte rien à contracter, il ne se sert point d'autre piège pour attraper les belles, et c'est un épouseur à toutes mains, Dame, Damoiselle, Bourgeoise, Paysanne ; Il ne trouve rien de trop chaud ni de trop froid pour lui, et si je te disais le nom de toutes celles qu'il a épousées en divers lieux, ce serait un chapitre à durer jusques au soir ; tu demeures surpris et changes de couleur à ce discours ; ce n'est là qu'une ébauche du personnage ; et pour en achever le portrait, il faudrait bien d'autres coups de pinceau : Suffit qu'il faut que le courroux du Ciel l'accable quelque jour, qu'il me vaudrait bien mieux d'être au Diable qu'à lui, et qu'il me fait voir tant d'horreurs que je souhaiterais qu'il fût déjà je ne sais où. |
|
Comment
|
Vertu de ma vie ! |
|
Comment
|
Hé, merci de ma vie il en irait bien mieux, |
|
Comment
|
Ce serait dans la vie une fâcheuse chose, |
|
Comment
|
Vertu de ma vie, comme vous débitez ; il semble que vous ayez appris par cœur cela, et vous parlez tout comme un Livre. |
|
Comment
|
Mais Monsieur, cela serait-il de la permission que vous m'avez donnée, si je vous disais que je suis tant soit peu scandalisé de la vie que vous menez ? |
|
Question
|
quelle vie est-ce que je mène ? |
|
Question
|
Hautement, d'un chacun, elles blâment la vie, |
|
Comment
|
Aussi peu ; ne croyez-vous point l'autre vie ? |
|
Question
|
Oui, mais sans y vouloir entrer, et nous nous voyons obligés, mon frère et moi, à tenir la campagne pour une de ces fâcheuses affaires qui réduisent les Gentilshommes à se sacrifier eux et leur famille à la sévérité de leur honneur, puisque enfin le plus doux succès en est toujours funeste, et que si l'on ne quitte pas la vie on est contraint de quitter le Royaume, et c'est en quoi je trouve la condition d'un Gentilhomme malheureuse de ne pouvoir point s'assurer sur toute la prudence et toute l'honnêteté de sa condition, d'être asservi par les lois de l'honneur au dérèglement de la conduite d'autrui, et de voir sa vie, son repos et ses biens dépendre de la fantaisie du premier téméraire qui s'avisera de lui faire une de ces injures pour qui un honnête homme doit périr. |
|
Comment
|
Pour l'amour de vous, Monsieur, je n'en dirai rien du tout, et c'est bien la moindre chose que je vous doive, après m'avoir sauvé la vie, que de me taire devant vous d'une personne que vous connaissez, lorsque je ne puis en parler sans en dire du mal ; mais quelque ami que vous lui soyez, j'ose espérer que vous n'approuverez pas son action, et ne trouverez pas étrange que nous cherchions d'en prendre la vengeance. |
|
Comment
|
faut il que je vous doive la vie, et que Don Juan soit de vos amis ! |
|
Comment
|
Arrêtez vous dis-je, mon frère, je ne souffrirai point du tout qu'on attaque ses jours et je jure le Ciel que je le défendrai ici contre qui que ce soit, je saurai lui faire un rempart de cette même vie qu'il a sauvée, et pour adresser vos coups il faudra que vous me perciez. |
|
Comment
|
Peste soit l'insolent, couvre au moins ta poltronnerie d'un voile plus honnête ; sais-tu bien que celui à qui j'ai sauvé la vie est assez honnête homme, il en a bien usé, et j'ai regret d'avoir du démêlé avec lui. |
|
Comment
|
Ma foi Monsieur voilà qui est bien fait, il semble qu'il est en vie, et qu'il s'en va parler ; il jette des regards sur nous qui me feraient peur si j'étais tout seul, et je pense qu'il ne prend pas plaisir à nous voir. |
|
Comment
|