et que dira le père, |
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Comment
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Ha, tout doux ; envers lui, comme envers votre Père, |
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Comment
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Je prévois là-dessus l'emportement d'un père : |
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Comment
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À détromper mon Père, et lui mettre en plein jour, |
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Comment
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Le Fourbe, trop longtemps, a gouverné mon Père, |
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Comment
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Nous allons régaler, mon Père, votre abord, |
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Comment
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Que du Logis d'un Père, un Fils soit exilé ? |
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Question
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Et remettez le Fils en grâce avec le père. |
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Comment
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Pour arriver ici mon père a pris le frais, |
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Comment
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Et si je me résous à recevoir du Père |
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Comment
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Mon père ayant parlé de vous rendre visite |
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Comment
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Et l'accord que son Père a conclu pour ce soir, |
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Comment
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Mon père, au nom du Ciel, qui connaît ma douleur, |
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Comment
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Ne me la rendez pas, mon Père, infortunée. |
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Comment
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Et de faire valoir l'autorité de père ; |
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Comment
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Est-ce que vous voulez qu'un père ait la mollesse |
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Comment
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Ah mon père |
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Comment
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mon Père, est-il vrai qu'un Coquin vous menace ? |
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Question
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Et j'étais serviteur de Monsieur votre Père. |
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Comment
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cent choses à la fois : L'emportement d'un Père ; les reproches d'une Famille ; les censures du monde ; mais plus que tout, Valère, le changement de votre cœur ; et cette froideur criminelle dont ceux de votre Sexe payent le plus souvent les témoignages trop ardents d'une innocente amour. |
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Comment
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Je me représente à toute heure ce péril étonnant, qui commença de nous offrir aux regards l'un de l'autre ; cette générosité surprenante, qui vous fit risquer votre vie, pour dérober la mienne à la fureur des ondes ; ces soins pleins de tendresse, que vous me fîtes éclater après m'avoir tirée de l'eau ; et les hommages assidus de cet ardent amour, que ni le temps, ni les difficultés, n'ont rebuté, et qui, vous faisant négliger et Parents et Patrie, arrête vos pas en ces lieux, y tient en ma faveur votre fortune déguisée, et vous a réduit, pour me voir, à vous revêtir de l'emploi de Domestique de mon père. |
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Comment
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De tout ce que vous avez dit, ce n'est que par mon seul amour que je prétends auprès de vous mériter quelque chose ; et quant aux scrupules que vous avez, votre Père, lui-même, ne prend que trop de soin de vous justifier à tout le monde ; et l'excès de son avarice, et la manière austère dont il vit avec ses Enfants, pourraient autoriser des choses plus étranges. |
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Comment
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Valère, ne bougez d'ici, je vous prie ; et songez seulement à vous bien mettre dans l'esprit de mon Père. |
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Comment
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On ne peut pas ménager l'un et l'autre ; et l'esprit du Père, et celui du Fils, sont des choses si opposées, qu'il est difficile d'accommoder ces deux confidences ensemble. |
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Comment
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Mais avant que d'aller plus loin, je sais que je dépends d'un Père, et que le nom de Fils me soumet à ses volontés ; que nous ne devons point engager notre foi, sans le consentement de ceux dont nous tenons le jour ; que le Ciel les a faits les maîtres de nos vœux, et qu'il nous est enjoint de n'en disposer que par leur conduite ; que n'étant prévenus d'aucune folle ardeur, ils sont en état de se tromper bien moins que nous, et de voir beaucoup mieux ce qui nous est propre ; qu'il en faut plutôt croire les lumières de leur prudence, que l'aveuglement de notre passion ; et que l'emportement de la jeunesse nous entraîne le plus souvent dans des précipices fâcheux. |
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Comment
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