Don Juan, vous voyez que j'ai soin de vous rendre le bien que j'ai reçu de vous, et vous pouvez par là juger du reste, et croire que je m'acquitte avec même chaleur de tout ce que je dois, et que je ne serai pas moins exact à vous payer l'injure que le bienfait ; je ne veux point vous obliger à m'expliquer ici vos sentiments, et je vous donne la liberté de penser à loisir aux résolutions que vous avez à prendre ; vous connaissez assez la grandeur de l'offense que vous nous avez faite, et je vous fais juge vous-même des réparations qu'elle demande : il est des moyens doux pour nous satisfaire, il en est de violents et sanglants ; mais enfin, quelque choix que vous fassiez, vous m'avez donné parole de me faire faire raison par Don Juan, songez à me la tenir je vous prie, et vous ressouvenez que hors d'ici je ne dois plus qu'à mon honneur. |
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Comment
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Pour peu que d'y songer vous nous fassiez les mines, |
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Comment
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Je veux que vous y fassiez ce que fait une femme qui ne veut plaire qu'à son mari. |
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Non, s'il vous plaît, je n'entends pas que vous fassiez de dépense, et que vous envoyiez rien acheter pour moi. |
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Comment
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Je suis maître de moi, et vous aime plus que ma vie. À quoi tient-il que dès aujourd'hui vous ne fassiez tout mon bonheur ? |
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Question
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Cela serait vilain à vous ; et pour agir en galant Homme, il faut que vous fassiez comme si ce n'était pas vous qui lui eussiez fait ce présent. |
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Comment
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