Apprenez, Maître Jacques, vous, et vos pareils, que c'est un coupe-gorge, qu'une table remplie de trop de viandes ; que pour se bien montrer ami de ceux que l'on invite, il faut que la frugalité règne dans les repas qu'on donne ; et que, suivant le dire d'un Ancien, il faut manger pour vivre, et non pas vivre pour manger. |
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À moins d'un Songe, on ne peut pas, sans doute, |
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À moins d'une vapeur, qui vous trouble l'Esprit, |
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Cela me fend le cœur, de les voir ainsi exténués : car enfin j'ai une tendresse pour mes Chevaux, qu'il me semble que c'est moi-même, quand je les vois pâtir ; je m'ôte tous les jours pour eux les choses de la bouche ; et c'est être, Monsieur, d'un naturel trop dur, que de n'avoir nulle pitié de son prochain. |
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Celui-là conte qu'une fois vous fîtes assigner le Chat d'un de vos Voisins, pour vous avoir mangé un reste d'un gigot de Mouton. |
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Celui-ci, que l'on vous surprit une nuit, en venant dérober vous-même l'avoine de vos Chevaux ; et que votre cocher, qui était celui d'avant moi, vous donna dans l'obscurité je ne sais combien de coups de bâton dont vous ne voulûtes rien dire. |
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Vous vous moquez, d'en user de la sorte ; |
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Et d'où peut naître ce grand trouble ! |
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Non, je ne sais point quel il est ; mais je sais qu'il est fait d'un air à se faire aimer ; Que si l'on pouvait mettre les choses à mon choix, je le prendrais plutôt qu'un autre ; et qu'il ne contribue pas peu à me faire trouver un tourment effroyable, dans l'Époux qu'on veut me donner. |
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Et témoignai ma joie, à plus d'une reprise. |
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d'un si doux accueil je me serais passé. |
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Je m'acquitte bien tard, Madame, d'une telle visite. |
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D'où vous vient, à ce mot, une rougeur si grande ? |
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Question
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Hé bien, puisque vous voulez que je parle d'autre façon ; souffrez, Madame, que je me mette ici à la place de mon Père ; et que je vous avoue, que je n'ai rien vu dans le monde de si charmant que vous ; que je ne conçois rien d'égal au bonheur de vous plaire ; et que le titre de votre Époux est une gloire, une félicité, que je préférerais aux destinées des plus grands Princes de la Terre. |
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Comment
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Non, il vaut mieux que de ce pas nous allions à la Foire, afin d'en revenir plus tôt, et d'avoir tout le temps ensuite de vous entretenir. |
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La faiblesse humaine est d'avoir |
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Comment
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D'où te vient donc ce transport furieux ? |
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Question
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Hélas, où me réduisez-vous, que de me renvoyer à ce que voudront me permettre les fâcheux sentiments d'un rigoureux honneur, et d'une scrupuleuse bienséance ! |
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Comment
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C'est là ce qu'il faudrait ; mais le diantre est d'en pouvoir trouver les moyens. |
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Comment
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Tu t'es d'avec moi séparé, |
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Comment
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Attendez ; si nous avions quelque Femme un peu sur l'âge, qui fût de mon talent, et jouât assez bien pour contrefaire une Dame de qualité, par le moyen d'un train fait à la hâte, et d'un bizarre nom de Marquise, ou de Vicomtesse, que nous supposerions de la Basse Bretagne ; j'aurais assez d'adresse pour faire accroire à votre Père que ce serait une Personne riche, outre ses Maisons, de cent mille écus en argent comptant ; qu'elle serait éperdument amoureuse de lui, et souhaiterait de se voir sa femme, jusqu'à lui donner tout son bien par Contrat de mariage ; et je ne doute point qu'il ne prêtât l'oreille à la proposition ; car enfin, il vous aime fort, je le sais : mais il aime un peu plus l'argent ; et quand ébloui de ce leurre, il aurait une fois consenti à ce qui vous touche, il importerait peu ensuite qu'il se désabusât, en venant à vouloir voir clair aux effets de notre Marquise. |
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Comment
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Que d'en user tantôt avec toi de la sorte. |
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Comment
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J'aime une Fille, que je veux épouser ; et le pendard a l'insolence de l'aimer avec moi, et d'y prétendre malgré mes ordres. |
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Comment
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lui sied-il bien d'être encore amoureux ? |
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Question
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d'un Esprit plus adouci… |
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Comment
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