| Que depuis plus d'un an d'assez vives ardeurs, |
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| Elle ne dit pas un mot, qui de soi ne soit fort honnête ; et si vous voulez entendre dessous quelque autre chose, c'est vous qui faites l'ordure, et non pas elle ; puisqu'elle parle seulement d'un ruban qu'on lui a pris. |
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| Et d'un vieux tronc pourri de votre Métairie, |
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| Cher Marquis, et d'abord je suis à toi venu. |
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| D'un homme dont le Ciel vous donnait l'alliance. |
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| Je ne fais que d'en sortir. |
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| Car enfin, j'ai ouï condamner cette Comédie à certaines gens, par les mêmes choses, que j'ai vu d'autres estimer le plus. |
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| Bonsoir, car tout d'un temps, je vais me renfermer. |
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| Ah d'un trouble bien grand je me sens agité ! |
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| Une belle, d'un mot, rajuste bien des choses. |
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| Et d'un esprit méchant n'est-ce pas un effet, |
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| Apprends, Marquis, je te prie, et les autres aussi, que le bon sens n'a point de place déterminée à la Comédie ; que la différence du demi-Louis d'or, et de la pièce de quinze sols, ne fait rien du tout au bon goût ; que debout et assis on peut donner un mauvais jugement ; et qu'enfin, à le prendre en général, je me fierais assez à l'approbation du Parterre, par la raison qu'entre ceux qui le composent, il y en a plusieurs qui sont capables de juger d'une pièce selon les règles, et que les autres en jugent par la bonne façon d'en juger, qui est de se laisser prendre aux choses, et de n'avoir ni prévention aveugle, ni complaisance affectée, ni délicatesse ridicule. |
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| D'aller là-dedans, et d'y surprendre ensemble, |
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| Tout beau, Monsieur le Chevalier : il pourrait y en avoir d'autres qu'elle, qui seraient dans les mêmes sentiments. |
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| Console-moi, Marquis, d'une étrange partie, |
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| Ma foi, c'est m'obliger, que d'en user ainsi, |
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| N'avait pas joint leurs cœurs depuis plus d'une année. |
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| D'un Homme qui la cache au commerce du monde, |
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| Et l'on m'en a parlé comme d'un Ridicule. |
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| Sachez, s'il vous plaît, Monsieur Lysidas, que les Courtisans ont d'aussi bons yeux que d'autres ; qu'on peut être habile avec un point de Venise, et des plumes, aussi bien qu'avec une perruque courte, et un petit rabat uni : que la grande épreuve de toutes vos Comédies, c'est le jugement de la Cour ; que c'est son goût qu'il faut étudier pour trouver l'art de réussir ; qu'il n'y a point de lieu où les décisions soient si justes ; et sans mettre en ligne de compte tous les gens savants qui y sont, que du simple bon sens naturel et du commerce de tout le beau monde, on s'y fait une manière d'esprit, qui, sans comparaison, juge plus finement des choses, que tout le savoir enrouillé des Pédants. |
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| D'un débat, qu'ont ému nos divers sentiments, |
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| Molière est bien heureux, Monsieur, d'avoir un protecteur aussi chaud que vous. |
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| D'avoir perdu mes pas, et pu manquer sa route : |
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| Lequel doit plaire plus d'un jaloux ou d'un autre. |
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| Chacun d'eux près de vous veut se rendre agréable. |
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