| Entre Don Sylve et vous, mon âme pourrait faire ; |
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| Si jamais dans mon âme aucun jaloux transport |
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| Dans la haute vertu son âme est affermie. |
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| Car que d'un noble amour une âme bien saisie, |
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| Que votre âme les forme, et qu'il n'est en ces lieux, |
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| Encore un coup, Don Lope, une âme bien éprise |
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| À nourrir leurs erreurs, et jamais dans leur âme, |
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| Ces libres vérités, sur quoi s'ouvre mon âme ; |
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| Son âme semble en vivre, et je mets mon étude, |
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| Et mon âme en a pris une allégresse extrême. |
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| Votre âme pour ce mot ne doit pas s'interdire. |
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| Quoique votre Rival, Prince, alarme votre âme,
Vous devez toutefois vous craindre plus que lui,
Et vous avez en vous à détruire aujourd'hui
L'obstacle le plus grand que trouve votre flamme. |
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| Quoique votre Rival, Prince, alarme votre âme, |
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| Car enfin, peut-il être une âme bien atteinte, |
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| Plus notre âme a de peine à pouvoir s'assurer ; |
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| Votre âme se forçait à quelque complaisance ; |
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| Dont jamais deux beaux yeux aient fait brûler une âme. |
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| C'est un scrupule, enfin, dont mon âme est blessée ; |
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| Quoi votre âme, Seigneur, serait-elle obstinée |
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| Quels secrets de votre âme on m'a su déclarer, |
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| Et je la crois cette âme, et trop noble, et trop haute, |
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| Qui n'ait dans ses douceurs fait jeter à mon âme, |
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| Leur âme dès l'enfance à la gloire élevée, |
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| Et que mes sentiments sont d'une âme trop grande |
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| Tout vous rit, et votre âme en cette occasion |
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