Adieu, je sens mon cœur qui se gonfle d'ennui, |
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Comment
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Il faut donc qu'aujourd'hui je perde, et sens et bien ? |
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Question
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Remuer terre et Ciel, m'y prendre de tout sens, |
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Comment
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Je vous croyais du sens, et jusqu'à ce moment ; |
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Comment
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Je sens de son courroux des gênes trop cruelles, |
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Comment
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Oui, je sens quelque chose. |
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Comment
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j'aimerais mieux que le Diable l'eût emportée, je suis dans une colère que je ne me sens pas. |
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Comment
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Que je m'en sens pour moi tous les membres roués, |
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Comment
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Je me sens là, pourtant remuer une bile |
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Comment
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Ne donnent un peu trop au rapport de tes sens. |
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Comment
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Et contre mes désirs, je sens je ne sais quoi, |
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Comment
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Mais enfin, sur nos sens, la raison, la maîtresse… |
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Comment
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Forcent mon innocence à convaincre vos sens, |
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Comment
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Et je m'en sens le cœur tout gros de fâcherie. |
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Comment
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que je sens de trouble, et qu'il m'eût été doux, |
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Comment
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Que je sens dans mon âme… |
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Comment
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Que je sens dans mon âme… Et surtout à mon Père, |
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Comment
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Avec le sens des mots ; zt la pierre jetée ; |
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Comment
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Et je sens là-dedans qu'il faudra que je crève, |
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Comment
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Je suis dans une colère, que je ne me sens pas. |
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Comment
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Mais laissons-là la Médecine, où vous ne croyez point, et parlons des autres choses ; car cet habit me donne de l'esprit, et je me sens en humeur de disputer contre vous ; vous savez bien que vous me permettez les disputes, et que vous ne me défendez que les Remontrances. |
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Comment
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et loin d'être saisi, à son aspect, des mêmes transports que je sens, vous faites voir pour lui des sentiments pleins de douceur ? |
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Question
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Je me sens hors d'état maintenant de poursuivre, |
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Comment
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Ne soyez point surpris Don Juan de me voir à cette heure, et dans cet équipage ; C'est un motif pressant qui m'oblige à cette visite, et ce que j'ai à vous dire ne veut point du tout de retardement ; je ne viens point ici pleine de courroux, que j'ai tantôt fait éclater, et vous me voyez bien changée de ce que j'étais ce matin ; ce n'est plus cette Done Elvire qui faisait des vœux contre vous, et dont l'âme irritée ne jetait que menaces, et ne respirait que vengeance : le Ciel a banni de mon âme toutes ces indignes ardeurs que je sentais pour vous, tous ces transports tumultueux d'un attachement criminel, tous ces honteux emportements d'un amour terrestre, et grossier, et il n'a laissé dans mon cœur pour vous, qu'une flamme épurée de tout le commerce des sens, une tendresse toute sainte, un amour détaché de tout, qui n'agit point pour soi, et ne se met en peine que de votre intérêt. |
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Comment
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je ne me souviens plus déjà de tous les déplaisirs que vous m'avez donnés, et tout est effacé par les paroles que vous venez de me faire entendre ; je ne me sens pas, je l'avoue, je jette des larmes de joie, tous mes vœux sont satisfaits, et je n'ai plus rien désormais à demander au Ciel ; embrassez-moi et persistez je vous conjure dans cette louable pensée ; pour moi je m'en vais tout de ce pas porter l'heureuse nouvelle à votre mère, partager avec elle les doux transports de ravissement où je suis, et rendre grâce au Ciel des saintes résolutions qu'il a daigné vous inspirer. |
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Comment
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