Mon Dieu, Monsieur, ne soyez point en peine ; je vous réponds que je ferai aussi bien mourir une personne qu'aucun médecin qui soit dans la ville. |
|
Comment
|
Vous voyez un pauvre garçon au désespoir ; ne connaissez-vous pas un médecin qui est arrivé depuis peu en cette ville, qui fait des cures admirables ? |
|
Question
|
Monsieur, voilà la clef de votre maison que je vous rends ; je n'ai pas voulu que ce coquin soit descendu avec moi, parce qu'il me fait honte : je ne voudrais pas qu'on le vît en ma compagnie dans la ville, où je suis en quelque réputation. |
|
Comment
|
Hors de la ville un peu, je puis avec raison, |
|
Comment
|
Toute la ville en corps reconnaîtra ce zèle, |
|
Comment
|
Dont il fut seulement soupçonné dans sa ville, |
|
Comment
|
Il vint en cette ville, et prit le nom qu'il a ; |
|
Comment
|
Mais, le nom de la ville où j'aurai pu les voir ? |
|
Question
|
Et j'ai déjà nommé douze fois cette ville. |
|
Comment
|
mais cette ville |
|
Comment
|
Connais-tu bien Grimpant le bourreau de la ville ? |
|
Question
|
Dès que l'obscurité régnera dans la ville, |
|
Comment
|
De la Virginité des filles de la ville ? |
|
Question
|
Tu me prends donc pour un homme à qui l'argent fait tout faire, pour un homme attaché à l'intérêt, pour une âme mercenaire, sache, mon ami, que quand tu me donnerais une bourse pleine de pistoles, et que cette bourse serait dans une riche boîte, cette boîte dans un Étui précieux, cet Étui dans un coffret admirable, ce coffret dans un cabinet curieux, ce cabinet dans une chambre magnifique, cette chambre dans un appartement agréable, cet appartement dans un château pompeux, ce château dans une Citadelle incomparable, cette citadelle dans une ville célèbre, cette ville dans une Île fertile, cette Île dans une province opulente, cette province dans une Monarchie florissante, cette Monarchie dans tout le monde, et que tu me donnerais le monde où serait cette Monarchie florissante, où serait cette province opulente, où serait cette Île fertile, où serait cette ville célèbre, où serait cette Citadelle incomparable, où serait ce Château pompeux, où serait cet appartement agréable, où serait cette chambre magnifique, où serait ce cabinet curieux, où serait ce coffret admirable, où serait cet Étui précieux, où serait cette riche boîte dans laquelle serait enfermée la bourse pleine de pistoles, que je me soucierais aussi peu de ton argent et de toi, que de cela. |
|
Comment
|
Je ne crois pas que vous soyez homme à me tenir longtemps, puisque je vous en prie, j'ai quelques affaires pressantes qui m'appellent à la ville, mais pour remettre la paix dans votre famille, je veux bien m'arrêter un moment. |
|
Comment
|
Et qu'être sans éclat entré dans cette Ville, |
|
Comment
|
Que secondé des miens j'avais saisi la Ville, |
|
Comment
|
Le séjour de la ville en moi ne peut produire |
|
Comment
|
Fort bien : Est-il au Monde une autre Ville, aussi, |
|
Comment
|
Hé bien, comment encor trouvez-vous cette Ville ? |
|
Question
|
Car vous dormez toujours, ou vous êtes en ville ; |
|
Comment
|
Demeure dans la ville, ou gagne la campagne, |
|
Comment
|
Dont par toute la Ville on chante les fredaines : |
|
Comment
|
Que de cet incident par la ville on ne cause. |
|
Comment
|
Outre la joie que j'aurai de posséder une belle Femme, qui me fera mille caresses ; qui me dorlotera, et me viendra frotter, lorsque je serai las : outre cette joie, dis-je, je considère, qu'en demeurant comme je suis, je laisse périr dans le Monde la race des Sganarelles ; et qu'en me mariant, je pourrai me voir revivre en d'autres moi-mêmes ; que j'aurai le plaisir de voir des Créatures, qui seront sorties de moi ; de petites Figures qui me ressembleront comme deux gouttes d'eau ; qui se joueront continuellement dans la Maison ; qui m'appelleront leur Papa, quand je reviendrai de la Ville, et me diront de petites folies les plus agréables du Monde. |
|
Comment
|