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Oh vraiment, tout cela n'est rien au prix du Fils ; Comment
que ne me jurez vous que vous êtes toujours dans les mêmes sentiments pour moi, que vous m'aimez toujours avec une ardeur sans égale, et que rien n'est capable de vous détacher de moi que la mort ? Question
que ne me dites vous que des affaires de la dernière conséquence vous ont obligé à partir sans m'en donner avis, qu'il faut que malgré vous vous demeuriez ici quelque temps, et que je n'ai qu'à m'en retourner d'où je viens, assurée que vous suivez mes pas le plus tôt qu'il vous sera possible, puisque il est très certain que vous brulez de me rejoindre, et qu'éloigné de moi vous souffrez ce que souffre un corps qui est séparé de son âme ; voilà comme il faut vous défendre, et non pas être interdit comme vous êtes. Comment
Je vous avoue, Madame, que je n'ai point le talent de dissimuler, et que je porte un cœur sincère, je ne vous dirai point que je suis toujours dans les mêmes sentiments pour vous, et que je brûle de vous rejoindre, puisqu'enfin il est assuré que je ne suis parti que pour vous fuir, non point pour les raisons que vous pouvez vous figurer, mais par un pur motif de conscience, et pour ne croire pas qu'avec vous davantage je puisse vivre sans péché ; il m'est venu des scrupules Madame, et j'ai ouvert les yeux de l'âme sur ce que je faisais, j'ai fait réflexion que pour vous épouser je vous ai dérobée à la clôture d'un convent, que vous avez rompu des vœux qui vous engageaient autre part, et que le Ciel est fort jaloux de ces sortes de choses. Comment
Ah scélérat, c'est maintenant que je te connais tout entier, et pour mon malheur je te connais lors qu'il n'en est plus temps, et qu'une telle connaissance ne peut plus me servir qu'à me désespérer ; mais sache que ton crime ne demeurera pas impuni, et que le même Ciel dont tu te joues, me saura venger de ta perfidie. Comment
Il suffit, je n'en veux pas ouïr davantage, et je m'accuse moi-même d'en avoir trop entendu, c'est une lâcheté que de se faire expliquer trop sa honte, et sur de tels sujets, un noble cœur, au premier mot, doit prendre son parti ; n'attends pas que j'éclate ici en reproche et en injures, non, non, je n'ai point un courroux à exhaler une parole vaine, et toute sa chaleur se réserve pour ma vengeance ; je te le dis encore, le Ciel te punira, perfide, de l'outrage que tu me fais, et si le Ciel n'a rien que tu puisses appréhender, appréhende au moins la colère d'une femme offensée. Comment
Il n'est pas jusqu'au Fat, qui lui sert de Garçon, Comment
Vous êtes bien heureux, de n'être point venu Comment
Aga, quien, Charlotte, je m'en vas te conter tout fin drai comme cela est venu ça, comme dit l'autre, je les ai le premier avisés, avisés le premier je les ai ; enfin donc j'équions sur le bord de la mar, mo et le gros Lucas, et je nous amusions à batifoler avé des mottes de tarre, que je nous jesquions à la tête ; car comme tu sais bian, le gros Lucas aime à batifoler, et moi per fois je batifole i tou ; en batifolant donc, pisque batifoler y a, j'ai aperçu de tout loin queuque chose qui grouillait dans glieau, et qui venait comme envars nous per secousse, je voyais ça fisiblement, et pis tout d'un coup je voyais que je ne voyais plus rien ; eh Lucas ! ç'ay je fait, je pense que vlà des hommes qui nageant là-bas ; voire ce m'a-t-il fait, t'as été au trepassement d'un chat, t'as la vue trouble ; pal sanguienne, ç'ai je fait, je n'ai point la vue trouble, ce sont des hommes ; point du tout ce m'a-t-il fait, t'as la barlue ; veux tu gager, ç'ai je fait, que je n'ai point la barlue, ç'ai je fait, et que ce sont des hommes, ç'ai je fait qui nageant drai ici, ç'ai je fait ; morguenne ce m'a-t-il fait, je gage que non ; o ça ç'ai je fait, veux tu gager dix sols que si ? Question
Ce n'est pas cela. Comment
S'il y a dix Catégories, ou s'il n'y en a qu'une ? Question
La Campagne, à présent, n'est pas beaucoup fleurie. Comment
je veux bian, ce m'a-t-il fait, et pour te montrer, vlà argent ser jeu, ce m'a-t-il fait ; moi je n'ai été ni fou ni étourdi, j'ai bravement bouté quatre pièces tapées et cinq sols en double, j'erniguenne, aussi hardiment que si j'avais avalé un vare de vin, car si hasardeux moi, et je vas à la débandade ; je savais bian ce que je faisais pourtant, queuque gniais : enfin donc je n'avais pas plutôt eu gagé, que j'avons vu les deux hommes tous à plein, qui nous faisians signe de les aller quérir, et moi d'hier auparavant les enjeux, allons Lucas, ç'ai-je dit, tu vois bian qu'ils nous appellent, allons viste à leur secours ; non ce m'a-t-il dit, ils m'ont fait pardre ; o dont tanquia, qu'à la parfin, pour le faire court, je l'ai tant sarmonné que je nous sommes boutés dans une barque, et pis j'avons tant fait, cahin caha, que je les avons tiré de gliau, et pis je les avons menés cheu nous, auprès du feu, et pis ils se sont dépouillés tous nus pour se sécher, et pis il y en est encor venu deux de la même bande, qui saguiant sauvés tout seul, et pis Mathurine est arrivée là, à qui l'on a fait les doux yeux ; vlà justement Charlotte comme tout ça s'est fait. Comment
La Parole a été donnée à l'Homme, pour expliquer sa Pensée ; et tout ainsi que les Pensées sont les Portraits des Choses, de même nos Paroles sont-elles les portraits de nos Pensées : mais ces Portraits diffèrent des autres Portraits, en ce que les autres portraits sont distingués partout de leurs Originaux, et que la Parole enferme en soi son Original, puisqu'elle n'est autre chose que la Pensée, expliquée par un Signe extérieur : d'où vient que ceux qui pensent bien, sont aussi ceux qui parlent le mieux. Comment
Ce n'est pas une conséquence ; et il peut vous sembler, sans que la chose soit véritable. Comment
Nannain, ils l'avont rhabillé tout devant nous ; monquieu je n'en avais jamais vu s'habiller ; que d'histoires et d'angingorniaux boutont ces Monsieurs-là les courtisans, je me pardrais là dedans pour moi, et j'étais tout ebobi de voir ça ; quien Charlotte, ils avont des cheveux qui ne tenont point à leu teste, et ils boutont ça après tout comme un gros bonnet de filace, ils ant des chemises qui ant des manches ou j'entrerais tout brandis toi et moi ; en glieu d'haut de chausse ils portont un garde-robe aussi large que d'ici à pasque ; en glieu de pourpoint de petites brasières qui ne leur venont pas jusqu'au brichet, et en glieu de rabat un grand mouchoir de cou à reziau avec quatre grosses houpes de linge qui leu pendont ser l'estoumaque ; ils avont itou d'autres petis rabat au bout des bras, et de grands antonoirs de passement aux jambes, et parmi tout ça tant de ribans, tant de ribans, que c'est une vraie piquié ; ignia pas jusqu'aux souliez qui n'en soyont farcy tout depis un bout jusqu'à l'autre, et ils sont faits d'une façon que je me romperais le cou au cul. Comment
Comment, il n'est pas vrai que je suis venu ? Question
Il m'apparaît que vous êtes là, et il me semble que je vous parle : mais il n'est pas assuré que cela soit. Comment
Me voilà, et vous voilà bien nettement ; et il n'y a point de me semble à tout cela. Comment
Je n'en sais rien. Comment
Il n'est pas impossible. Comment
Ah Ah, n'est-ce que ça ? Question
Oui ce n'est que ça, et c'est bian assez. Comment
Je te dis toujou la même chose, parce que c'est toujou la même chose, et si ce n'était pas toujou la même chose, je ne te dirais pas toujou la même chose. Comment
Non tu ne m'aimes pas, et si je fais tout ce que je pis pour ça, je t'ajette sans reproche des rubans à tous ces marciers qui passont, je me romps le cou à t'aller dénicher des marles, je fais jouer pour toi les vielloux quand ce vient ta feste, et tout ça comme si je me frappais la tête contre un mur ; vois-tu, c'a n'est ni biau ni honeste de n'aimer pas les gens qui nous aimant. Comment