J'en use sans scrupule, et ce n'est pas merveille, |
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Je n'ai plus là-dedans que gens pour m'observer, |
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N'ont jamais de quelque air que je m'y sois pu prendre |
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Je n'ai qu'à laisser faire à son mauvais destin, |
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Elle n'a ni parents, ni support, ni richesse, |
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Sot, n'as-tu point de honte, ah je crève, j'enrage, |
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De tout ce qu'elle a fait elle n'est point émue. |
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On dirait à la voir qu'elle n'y touche pas. |
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Jamais ses yeux aux miens n'ont paru si perçants, |
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Nous n'y manquerons pas. |
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Ce sont toutes façons, dont je n'ai pas besoin. |
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Ma foi, je n'avais que vingt ans alors. |
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On n'y respecte rien ; chacun y parle haut, |
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Quoique puisse dire Aristote et toute la Philosophie, il n'est rien d'égal au Tabac, c'est la passion des honnêtes gens, et qui vit sans tabac n'est pas digne de vivre ; non seulement il réjouit et purge les cerveaux humains, mais encore il instruit les âmes à la vertu, et leur apprend avec lui à demeurer honnête homme ; Ne voyez vous pas bien, dès qu'on en prend, de quelle manière obligeante on en use avec tout le monde, et comme on est ravi d'en donner à droite et à gauche, partout où l'on se trouve ? |
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Question
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Et vous n'y touchez pas, tant vous semblez doucette : |
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Mais il n'est, comme on dit, pire eau, que l'eau qui dort, |
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Si bien donc, cher Gusman que Done Elvire, ta Maîtresse, surprise de notre départ, s'est mise en campagne après ; et son cœur, que mon Maître a su toucher trop fortement, n'a pu depuis vivre sans le venir chercher ici ; Veux-tu qu'entre nous, je te dise ma pensée, j'ai peur qu'elle soit mal payée de son amour, que son voyage en cette ville produise peu de fruit, et que vous eussiez autant gagné à ne bouger de là. |
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Ma Bru, n'a pas besoin de tant d'ajustement. |
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Non, c'est qu'il est trop sûr encore qu'il n'a pas le courage. |
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N'ai-je pas tous les mouvements de mon Corps aussi bons que jamais ? |
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Question
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N'ai-je pas encore toutes mes dents les meilleures du monde ? |
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Question
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Si ce beau Monsieur-là n'y daigne consentir ? |
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Question
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Il n'y a rien de plus agréable que cela ; et je vous conseille de vous marier, le plus vite que vous pourrez. |
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Comment
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Je n'ai pas grande peine à le comprendre moi, et si tu connaissais le pèlerin, tu trouverais la chose assez facile pour lui ; je ne dis pas qu'il ait changé de sentiments pour Done Elvire, je n'en ai point de certitude encore ; tu sais que par son ordre je partis avant lui, et depuis son arrivée, il ne m'a point entretenu ; mais par précaution je t'apprends inter nos, que tu vois en Don Juan mon Maître le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté, un enragé, un chien, un Diable, un Turc, un hérétique, qui ne croit ni Ciel ni Saint, ni Dieu, ni loup-garou, qui passe cette vie en véritable bête brute, en pourceau d'Épicure, en vrai Sardanapale, ferme l'oreille à toutes les remontrances Chrétiennes qu'on lui peut faire, et traite de billevesées tout ce que nous croyons ; tu me dis qu'il a épousé ta Maitresse, crois qu'il aurait plus fait pour contenter sa passion, et qu'avec elle il aurait encore épousé toi, son chien et son chat ; un mariage ne lui coûte rien à contracter, il ne se sert point d'autre piège pour attraper les belles, et c'est un épouseur à toutes mains, Dame, Damoiselle, Bourgeoise, Paysanne ; Il ne trouve rien de trop chaud ni de trop froid pour lui, et si je te disais le nom de toutes celles qu'il a épousées en divers lieux, ce serait un chapitre à durer jusques au soir ; tu demeures surpris et changes de couleur à ce discours ; ce n'est là qu'une ébauche du personnage ; et pour en achever le portrait, il faudrait bien d'autres coups de pinceau : Suffit qu'il faut que le courroux du Ciel l'accable quelque jour, qu'il me vaudrait bien mieux d'être au Diable qu'à lui, et qu'il me fait voir tant d'horreurs que je souhaiterais qu'il fût déjà je ne sais où. |
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Non, voyez-vous, ma Mère, il n'est Père, ni rien, |
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