Je sais que sur les vœux on n'a point de puissance, |
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Et ce n'est que fureur, qu'injure, et que menace ; |
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Et n'est-ce pas… |
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Et n'est-ce pas… Encore un peu d'attention, |
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Le traître, quel qu'il soit, n'aura pas l'avantage, |
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Il n'est soins, ni raisons qui m'en puissent distraire ; |
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Et ce qui n'a pas peine à gagner la croyance, |
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Et je n'ai point connu, qu'à ce succès qu'on vante, |
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N'a que trop bien servi les serments de mon cœur, |
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En l'état où je suis, je n'ai rien à vous dire, |
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Il n'a fait qu'outrager vos attraits glorieux : |
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Madame, après cela je n'ai rien à prétendre, |
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Il n'est effort humain que pour vous conserver, |
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Mais ce n'est pas à moi, dont on hait la mémoire, |
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N'ont point pour moi, Madame, à quereller les Cieux ; |
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Qui n'a pu retenir un cœur, dont les tributs |
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Madame, n'aura rien, dont vous soyez blessée. |
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Ce n'est pas que ce cœur au mérite d'un autre |
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Et je n'en veux l'éclat que pour goûter la joie, |
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Rien n'a pu m'offenser auprès de la Princesse, |
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Et qu'il n'est repentir, ni suprême puissance |
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N'en rendez pas mes yeux les malheureux témoins, |
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Ce n'est pas un spectacle où je doive courir, |
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Et ce n'est pas pour moi que je me dois vêtir ? |
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Question
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Et qui me trouve mal, n'a qu'à fermer les yeux. |
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