Si bien, Seigneur Sganarelle, que sur votre propre confession, vous êtes, environ, à votre cinquante-deuxième, ou cinquante-troisième année. |
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Comment
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Vous êtes un fripon. |
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Vous êtes un fripon. |
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Vous êtes un benêt, un impudent. |
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Vous êtes un benêt, un impudent. |
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Comment
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Comme vous êtes un fort galant Homme, et que vous savez comme il faut vivre ; je crois que nous ferons le meilleur ménage du Monde ensemble, et que vous ne serez point de ces Maris incommodes, qui veulent que leurs Femmes vivent comme des Loups-garous. |
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Je ne parle pas aussi à vous, Dieu m'en garde, vous savez ce que vous faites, et si vous ne croyez rien vous avez vos raisons : il y a de certains petits impertinents dans le monde, qui sont libertins sans savoir pourquoi, qui font les esprits forts parce qu'ils croient que cela leur sied bien, et si j'avais un maître comme cela, je lui dirais fort nettement, le regardant en face, osez-vous bien ainsi vous jouer du Ciel, et ne tremblez-vous point de vous moquer comme vous faites des choses les plus saintes c'est bien à vous petit ver de terre, petit myrmidon que vous êtes (je parle au maître que j'ai dit) c'est bien à vous à vouloir vous mêler de tourner en raillerie ce que tous les hommes révèrent ; pensez-vous que pour être de qualité, pour avoir une perruque blonde et bien frisée, des plumes à votre chapeau, un habit bien doré, et des rubans couleur de feu (ce n'est pas à vous que je parle, c'est à l'autre) pensez-vous dis-je que vous en soyez plus habile homme, que tout vous soit permis et qu'on n'ose vous dire vos vérités ? |
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Question
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Allez, vous êtes un impertinent, mon Ami ; un Homme bannissable de la République des Lettres. |
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Oui, Ignorant que vous êtes, c'est comme il faut parler ; et ce sont les termes exprès d'Aristote dans le Chapitre De la Qualité. |
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Oui, vous êtes un Sot, et un Impudent, de vouloir disputer contre un Docteur, qui sait lire, et écrire. |
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que ne me jurez vous que vous êtes toujours dans les mêmes sentiments pour moi, que vous m'aimez toujours avec une ardeur sans égale, et que rien n'est capable de vous détacher de moi que la mort ? |
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Question
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que ne me dites vous que des affaires de la dernière conséquence vous ont obligé à partir sans m'en donner avis, qu'il faut que malgré vous vous demeuriez ici quelque temps, et que je n'ai qu'à m'en retourner d'où je viens, assurée que vous suivez mes pas le plus tôt qu'il vous sera possible, puisque il est très certain que vous brulez de me rejoindre, et qu'éloigné de moi vous souffrez ce que souffre un corps qui est séparé de son âme ; voilà comme il faut vous défendre, et non pas être interdit comme vous êtes. |
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Comment
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Vous êtes bien heureux, de n'être point venu |
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Il m'apparaît que vous êtes là, et il me semble que je vous parle : mais il n'est pas assuré que cela soit. |
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Monsieur j'avoue que vous m'étonnez, à présent que nous sommes échappés d'un péril de mort, qu'au lieu de rendre grâce au ciel de la peine qu'il a daigné prendre de nous, vous travaillez tout de nouveau à vous attirer sa colère par vos fantaisies accoutumées et vos amours cr… paix, coquin que vous êtes, vous ne savez ce que vous dites, et Monsieur sait ce qu'il fait, allons |
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Comment
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quoi, dans ces lieux champêtres, parmi ces arbres, et ces Rochers, on trouve des personnes faites comme vous êtes ? |
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Question
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Vous en êtes un peu dans votre âme entiché ; |
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Comment
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Et vous pouvez, Cruelle que vous êtes, oublier de la sorte l'amour que j'ai pour vous ; et les obligeantes paroles que vous m'aviez données ? |
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Question
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Aussi vrai, Monsieur, je ne sais comment vous faites quand vous parlez, ce que vous dites me fait aise, et j'aurais toutes les envies du monde de vous croire, mais on m'a toujours dit qu'il ne faut jamais croire les Monsieurs, et que vous autres Courtisans vous êtes des enjôleurs qui ne songez qu'à abuser les filles. |
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Comment
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Oui, vous êtes, sans doute, un Docteur qu'on révère ; |
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Comment
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Vous êtes le seul Sage, et le seul éclairé, |
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Comment
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Ma Fille vous trouve bien, comme vous êtes ; et je suis sûr qu'elle vivra fort contente avec vous. |
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Comment
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Vous nous manquez de Parole : Je me veux battre contre vous, vous refusez de vous battre : je vous donne des coups de Bâton, tout cela est dans les formes ; et vous êtes trop honnête Homme, pour ne pas approuver mon procédé. |
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Comment
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Pauvres filles que vous êtes, j'ai pitié de votre innocence, et je ne puis souffrir de vous voir courir à votre malheur ; croyez-moy l'une et l'autre, ne vous amusez point à tous les contes qu'on vous fait, et demeurez dans votre village. |
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Comment
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Comment Monsieur, vous êtes aussi impie en Médecine. |
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Comment
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