Et vous visse, à mes yeux, passer en d'autres bras, |
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C'est ce parfait et pur amour qui me conduit ici pour votre bien, pour vous faire part d'un avis du Ciel, et tâcher de vous retirer du précipice où vous courez ; oui Don Juan je sais tous les dérèglements de votre vie, et ce même Ciel qui m'a touché le cœur, et fait jeter les yeux sur les égarements de ma conduite, m'a inspiré de vous venir trouver, et de vous dire de sa part, que vos offenses ont épuisé sa miséricorde, que sa colère redoutable est prête de tomber sur vous, qu'il est en vous de l'éviter par un prompt repentir ; et que peut-être vous n'avez pas encore un jour à vous, pour vous soustraire au plus grand de tous les malheurs ; pour moi je ne tiens plus à vous par un attachement du monde, je suis revenue, grâce au Ciel, de toutes mes folles pensées ; ma retraite est résolue et je ne demande qu'assez de vie pour pouvoir expier la faute que j'ai faite, et mériter, par une austère pénitence, le pardon de l'aveuglement où m'ont plongée les transports d'une passion condamnable : mais dans cette retraite j'aurai une douleur extrême qu'une personne, que j'ai chérie tendrement, devînt un exemple funeste de la justice du Ciel, et ce me sera une joie incroyable, si je puis vous y porter et détourner de dessus votre tête l'épouvantable coup qui vous menace. |
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La mienne, quoique aux yeux, elle semble moins forte, |
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Oui, vous me voyez revenu de toutes mes erreurs, je ne suis plus le même d'hier au soir, et le Ciel tout d'un coup a fait un changement qui va surprendre tout le monde, il a touché mon âme et dessillé mes yeux, et je regarde avec horreur le long dérèglement où j'ai été, et les désordres criminels de la vie que j'ai menée ; j'en repasse dans mon esprit toutes les abominations, et m'étonne comme le Ciel les a pu souffrir si longtemps, et n'a pas vingt fois sur ma tête laissé tomber les coups de sa justice redoutable ; je vois les grâces que sa bonté m'a faites en ne punissant point mes crimes, et je prétends en profiter comme je dois, faire éclater aux yeux de tout le monde un soudain changement de vie, réparer le scandale de mes actions passées, et m'efforcer d'en obtenir du Ciel une pleine rémission ; c'est à quoi je vais travailler, et je vous prie, Monsieur, de vouloir bien contribuer à ce dessein, et de m'aider vous-même à faire un choix d'une personne qui me serve de guide, et sous la conduite de qui je puisse marcher sûrement dans le chemin où je vais entrer. |
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Que montrer à vos yeux mon âme toute entière ; |
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Outre qu'aux yeux du monde il faut cacher sa fuite, |
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Dont les yeux sont surpris, et les cœurs transportés ; |
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Et même à fuir vos yeux, mon cœur se résolut, |
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Mes yeux, et mes soupirs, vous l'ont dit mille fois ; |
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N'appelez point des yeux le Galant à votre aide, |
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Et surtout gardez-vous de la quitter des yeux : |
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Aussitôt qu'à mes yeux je vous ai vu paraître, |
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Que le feu dans les yeux, et l'injure à la bouche ? |
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Question
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Pour rendre aux yeux de tous ce mystère éclairci. |
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Mes yeux sont trop blessés ; et la Cour, et la Ville, |
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Que je serais fâché d'être sage à leurs yeux. |
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Pour me faire injustice aux yeux de l'Univers. |
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Vous ayez pris, chez lui, ce qui charme vos yeux ; |
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Ne ferme point mes yeux aux défauts qu'on lui treuve ; |
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Ce sont des nouveautés dont mes yeux sont témoins, |
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Je lui mettais aux yeux, comme dans notre Temps, |
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Mais votre accueil retient ceux qu'attirent vos yeux ; |
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Que j'ai vu de mes yeux, un crime si hardi. |
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Je devais donc, ma Mère, attendre qu'à mes yeux |
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Partout, il porte un Air qui saute aux yeux, d'abord ; |
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