Dis-moi ton sentiment. |
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Comment
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Dis-moi ton sentiment. |
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Comment
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Elle n'y est pas, vous dis-je. |
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Comment
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Dis-moi, un peu, Chevalier, crois-tu que Lysandre ait de l'esprit ? |
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Question
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Dis-nous un peu tes raisons. |
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Comment
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Dis-moi ton ordre, tôt. |
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Comment
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Dis-moi ton ordre, tôt. |
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Comment
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Vous tairez-vous vous dis-je. |
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Comment
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Vous tairez-vous vous dis-je. |
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Comment
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Dis-moi, n'est-il pas vrai, quand tu tiens ton potage, |
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Comment
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qui pourrait, dis-je, en avoir été cause ? |
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Question
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j'en aurais, dis-je, une douleur bien grande. |
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Comment
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volontiers, dis-je, et puisqu'il est ainsi,
Il peut tant qu'il voudra me venir voir ici. |
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Comment
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qui pourrait, dis-je, en avoir été cause ? |
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Question
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j'en aurais, dis-je, une douleur bien grande. |
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Comment
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volontiers, dis-je, et puisqu'il est ainsi, |
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Comment
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Vous devez toujours, dis-je, avoir devant les yeux |
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Comment
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Et la raison encore, dis-moi je te prie Sganarelle, qui peut t'inspirer de si mauvais augure ? |
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Question
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Je ne sais pas de vrai quel homme il peut être, s'il faut qu'il nous ait fait cette perfidie, et je ne comprends point comme après tant d'amour et tant d'impatience témoignée, tant d'hommages pressants, de vœux, de soupirs, et de larmes, tant de lettres passionnées, de protestations ardentes et de serments réitérés, tant de transports enfin, et tant d'emportements qu'il a fait paraître, jusques à forcer dans sa passion l'obstacle sacré d'un Convent pour mettre Done Elvire en sa puissance, je ne comprends pas, dis-je, comme après tout cela il aurait le cœur de pouvoir manquer à sa parole. |
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Comment
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Outre la joie que j'aurai de posséder une belle Femme, qui me fera mille caresses ; qui me dorlotera, et me viendra frotter, lorsque je serai las : outre cette joie, dis-je, je considère, qu'en demeurant comme je suis, je laisse périr dans le Monde la race des Sganarelles ; et qu'en me mariant, je pourrai me voir revivre en d'autres moi-mêmes ; que j'aurai le plaisir de voir des Créatures, qui seront sorties de moi ; de petites Figures qui me ressembleront comme deux gouttes d'eau ; qui se joueront continuellement dans la Maison ; qui m'appelleront leur Papa, quand je reviendrai de la Ville, et me diront de petites folies les plus agréables du Monde. |
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Comment
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Je ne parle pas aussi à vous, Dieu m'en garde, vous savez ce que vous faites, et si vous ne croyez rien vous avez vos raisons : il y a de certains petits impertinents dans le monde, qui sont libertins sans savoir pourquoi, qui font les esprits forts parce qu'ils croient que cela leur sied bien, et si j'avais un maître comme cela, je lui dirais fort nettement, le regardant en face, osez-vous bien ainsi vous jouer du Ciel, et ne tremblez-vous point de vous moquer comme vous faites des choses les plus saintes c'est bien à vous petit ver de terre, petit myrmidon que vous êtes (je parle au maître que j'ai dit) c'est bien à vous à vouloir vous mêler de tourner en raillerie ce que tous les hommes révèrent ; pensez-vous que pour être de qualité, pour avoir une perruque blonde et bien frisée, des plumes à votre chapeau, un habit bien doré, et des rubans couleur de feu (ce n'est pas à vous que je parle, c'est à l'autre) pensez-vous dis-je que vous en soyez plus habile homme, que tout vous soit permis et qu'on n'ose vous dire vos vérités ? |
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Question
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Veux tu répondre, te dis-je. |
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Comment
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Non, non, dis-je, rentrez, puisque je le désire. |
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Comment
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Sganarelle as-tu rien vu de plus joli, et ne trouves tu pas, dis-moi, que celle-ci vaut bien l'autre ? |
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Question
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Non, vous dis-je. |
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Comment
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